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La présente page s'adresse avant tout aux étudiants qui doivent rédiger un travail de recherche dans le cadre d'un cours, particulièrement à la Faculté de musique de l'Université Laval.
On trouvera d'abord des suggestions relatives à la recherche bibliographique, à la mise en ordre de la documentation au moyen de tableaux, à la préparation d'un plan et au contenu des différentes parties du travail. Les autres aspects de la rédaction et de la présentation (italiques et majuscules, techniques documentaires, rédaction, utilisation des citations et des notes, préparation de la bibliographie, traitement de texte, relecture critique) font l'objet de pages séparées dans le GDRM, particulièrement dans les sections Titres, Rédaction, Citations et Typographie. La section Guides comporte des pages consacrées à plusieurs contextes de rédaction courants dans le domaine de la musique.
Voir les ouvrages présentés dans les sections Guides de rédaction généraux et Ouvrages méthodologiques et guides de recherche et de rédaction propres à la musique dans la bibliographie, dont la consultation fréquente ne peut qu'être bénéfique lorsqu'on cherche à faire l'acquisition des techniques du métier.
Articles de dictionnaires : Lisez dans les meilleurs dictionnaires les articles relatifs à votre sujet et examinez avec soin les bibliographies en accordant la priorité aux ouvrages les plus récents et souvent cités, qui reflètent habituellement l'état de la recherche.
Collecte d'informations : Faites une recherche bibliographique de base de façon à vous assurer de trouver à la bibliothèque assez de documentation (livres, articles, partitions, disques) avant de faire approuver votre sujet par le professeur et de vous engager plus à fond.
Préparation de la bibliographie : Préparez votre bibliographie en consultant, entre autres, les sources suivantes comme points de départ (notices abrégées).
Dans la liste ci-dessous, les liens précédés d'une puce sont accessibles uniquement par abonnement. Les usagers de l'Université Laval (y compris les étudiants) y ont accès sans frais sur le campus ou grâce à la procédure permettant l'accès hors campus.
Internet : Utilisez les ressources d'Internet, tout en faisant constamment preuve d'esprit critique pour séparer le bon grain de l'ivraie. Servez-vous d'Internet comme d'un point de départ en cherchant toujours à confirmer la validité des informations au moyen d'une source traditionnelle non seulement récente, mais réputée pour sa fiabilité et son caractère universitaire. Soyez très prudent avec les articles trouvés sur le site Wikipédia (« projet d'encyclopédie librement distribuable que chacun peut améliorer »), dont les articles sont rédigés et modifiés par des personnes bien intentionnées, mais dont le travail n'est soumis à aucun processus de vérification ou d'édition (sauf par d'autres usagers). Il ne s'agit pas d'une source que l'on peut, par défaut, considérer valable dans un contexte universitaire. Citer un site du genre dans une bibliographie risque fort de faire une très mauvaise impression.
Choix des sources : Examinez les parties importantes (table des matières, tableaux, listes, appendices, bibliographie) des principaux ouvrages; les titres cités par la plupart des auteurs correspondent souvent aux meilleures sources. Accordez la préférence aux ouvrages musicologiques et évitez les livres destinés aux amateurs et au grand public. Laissez de côté les notes de programme et les commentaires accompagnant des enregistrements à moins qu'il ne s'agisse de textes du compositeur, du musicien ou de l'artiste, ou bien d'une autorité en la matière ou de la seule documentation disponible, comme dans le cas d'enregistrements d'œuvres récentes.
Fiabilité des éditions : Repérez les éditions les plus fiables des œuvres à étudier et donnez la priorité aux éditions savantes; voir Anna Harriet Heyer, Historical Sets, Collected Editions, and Monuments of Music : A Guide to Their Contents et les listes d'œuvres du New Grove Dictionary of Music and Musicians, qui indiquent la localisation des œuvres dans les éditions savantes.
Planification de la recherche : Faites votre recherche bibliographique le plus tôt possible pour ne pas manquer de temps à la fin de la session. Prévoyez aussi du temps pour parcourir et absorber la littérature.
Photocopies d'extraits : Photocopiez si possible la page de titre et la table des matières des volumes dont vous aurez besoin, ce qui vous permettra de rédiger votre bibliographie en ayant toutes les informations sous la main. Assurez-vous que toutes les données nécessaires figurent sur les pages que vous photocopiez, car l'année de publication, entre autres, figure souvent au verso de la page de titre.
Sources non musicales : Ne négligez pas les sources dans des domaines autres que la musique; elles vous aideront à donner à votre travail un aspect fouillé si le sujet s'y prête.
Importance de la recherche bibliographique : Un travail de qualité laisse toujours sentir que vous avez fait le tour de la question du point de vue bibliographique. Un chercheur doit savoir ce que ses prédécesseurs ont écrit pour éviter d'annoncer comme une découverte ce qui n'en est pas une.
Conseillers à la documentation : Faites appel aux bibliothécaires ou aux conseillers à la documentation si vous avez des problèmes dans votre recherche. Ces personnes possèdent les connaissances requises pour vous aider à tirer le meilleur parti des ressources et ainsi vous permettre d'économiser un temps précieux.
Prise de notes : Notez rapidement toute idée intéressante qui vous passe par la tête, car vous risquez de ne pas vous en rappeler une semaine plus tard.
Normes de présentation : Préparez votre bibliographie d'une façon systématique en tenant compte dès le départ des normes de présentation en vigueur. Vous éviterez ainsi de perdre un temps précieux dans les jours précédant la remise de votre travail.
Mise en place : Transformez en listes, en chronologies et en tableaux toutes les données qui s'y prêtent (personnes, institutions, événements, œuvres, caractéristiques techniques, etc.) dans le but d'avoir une vue d'ensemble de votre sujet et d'établir les lignes de force, qui se dégageront facilement de l'ensemble.
Cette façon de travailler est très utile si vous étudiez une œuvre composée de plusieurs pièces, comme les Préludes de Debussy, ou un groupe d'œuvres entre lesquelles il existe des liens. Vous aurez ainsi un moyen facile de voir d'un seul coup d'œil plusieurs variables (nombre de mesures, mesure, tonalité, tempo, dynamique, etc.).
Les listes et les tableaux qui trouveront leur place dans le document final doivent non seulement être mentionnés dans le corps du texte, mais être présentés et commentés. Ne laissez jamais d'autres faire ce travail. La même règle s'applique si vous utilisez des exemples musicaux.
Ouvrage utile : Jan LaRue, Guidelines for Style Analysis, with Models for Style Analysis : A Companion Text, 2e éd. augmentée, éditée par Marian Green, Detroit Monographs in Musicology/Studies in Music (Sterling Heights, Mich. : Harmonie Park Press, 2011), qui contient une liste détaillée des paramètres d'une œuvre musicale : son, harmonie, mélodie, rythme, croissance (forme), influence du texte.
Énumération hiérarchique : Après avoir absorbé votre documentation et, si nécessaire, analysé les œuvres, organisez les sujets dont vous voulez traiter d'une façon logique en les présentant sous la forme d'un canevas en utilisant un système d'énumération hiérarchique (aussi appelé en cascade) permettant de montrer la hiérarchie dans les idées. Les logiciels de traitement de texte ont pour cela des modèles préétablis.
Le canevas devrait idéalement avoir un nombre équilibré de sections, et une section devrait être subdivisée en au moins deux sous-sections. En d'autres termes, si le titre 1. est suivi d'un a. mais qu'il n'y a pas de b., vous devez réorganiser votre structure, car elle est boiteuse; il suffit généralement de reformuler le titre principal en y incorporant l'idée contenue dans le titre de la sous-section isolée.
Titres de sections : Les titres doivent donner une idée précise du contenu à venir. Il faut donc éviter les titres trop généraux du genre « introduction » et « conclusion » ou encore « harmonie » et « forme » à moins qu'ils ne soient suivis de quelques subdivisions.
Canevas : Préparez un canevas très détaillé qui donne le sujet de chaque paragraphe. Votre canevas doit être assez complet pour donner à une autre personne une bonne idée de vos intentions et lui permettre d'identifier, le cas échéant, certains problèmes. Déplacez les titres des sections et des sous-sections jusqu'à ce que l'enchaînement des idées soit satisfaisant. Il est toujours plus facile de modifier un plan qu'un texte complet.
Le travail de rédaction consiste ensuite à ajouter la chair autour de cette structure. Si le canevas est mal conçu, le travail qui en résultera le sera probablement aussi. Éliminez ce qui est superflu et risque d'enlever de la force au texte, de la même façon que l'on coupe les branches mortes d'un arbre. Les sections faibles seront toujours plus visibles que les bonnes et pourront faire mauvaise impression.
Ceci dit, certaines personnes peuvent avoir de la difficulté à s'astreindre à une telle hiérarchie dès le début du processus de rédaction et préféreront écrire en suivant leur inspiration, quitte à réordonner de manière à créer la hiérarchie qui apparaîtra progressivement. Comme il est presque impossible de bien rédiger sans remettre son travail cent fois sur le métier, il reste toujours du temps pour placer les énoncés et les paragraphes dans le bon ordre.
Évitez de faire une entrée en matière trop abrupte, avant même d'avoir indiqué de quoi il doit être question. Évitez aussi une introduction en style roman-fleuve faisant appel à des idées sans lien avec le sujet. Une introduction ne devrait généralement pas dépasser le dixième de la longueur du travail.
N'attendez pas d'avoir trouvé l'entrée en matière idéale pour commencer à écrire; elle viendra en temps opportun. De toute façon, vous devrez probablement réécrire l'introduction pour qu'elle colle au contenu du texte.
Corps du texte : Divisez votre travail en sections clairement identifiées par des titres en caractères gras. Assurez-vous de la pertinence des énoncés et évitez de diluer le texte par des digressions.Évitez les longues descriptions, surtout lorsque des éléments plus ou moins semblables doivent être répétés. En règle générale, trouvez les lignes de force à l'intérieur d'un ensemble de données, choisissez et expliquez un exemple convaincant, puis passez à autre chose. On voudra prendre connaissance de votre synthèse et non être guidé par la main à travers les méandres de votre recherche.
Il est rarement nécessaire d'inclure une section consacrée à la biographie du compositeur, du musicien ou de l'artiste, surtout lorsqu'il s'agit d'une figure importante; cette pratique trahit généralement un besoin de remplissage. Intégrez les informations biographiques pertinentes et importantes au moment opportun.
Appuyez-vous sur des faits et non sur des opinions de façon que votre texte soit inattaquable.
Conclusion : La conclusion devrait être l'aboutissement du travail et non un simple résumé, même s'il est souvent souhaitable de reprendre certains éléments. Elle doit aussi donner clairement l'impression qu'il s'agit non pas de la fin abrupte du texte, mais d'une véritable conclusion, soit un groupe d'idées dont vous souhaitez qu'on se souvienne. Il est aussi possible de suggérer de nouvelles avenues de recherche.N'oubliez pas que votre lectorat n'a pas lu tous les ouvrages que vous avez utilisés, qu'il ne connaît probablement pas le sujet en profondeur et que la conclusion n'est pas aussi évidente pour lui que pour vous.
Ne changez pas le niveau de style dans le but de rendre votre texte plus vivant. Gardez le même ton du début à la fin du texte.
N'insistez pas pour ajouter à votre travail si vous n'avez plus rien à dire.
Les conversions entre système impérial et système international d'unités sont approximatives de manière à refléter la pratique courante dans chaque système.
Page de titre : Tout travail remis à un professeur, qu'il s'agisse d'une version définitive ou préliminaire, doit comprendre une page de titre composée de quatre blocs centrés et espacés de façon équilibrée. Il faut éviter d'écrire uniquement en majuscules. Un titre long doit être divisé en deux lignes ou plus d'une façon logique du point de vue sémantique et grammatical, comme on peut le voir dans le modèle.
On pourra consulter les normes de la Faculté des études supérieures et postdoctorales de l'Université Laval pour la rédaction des mémoires de maîtrise et des thèses de doctorat, en particulier les feuilles de style pour Microsoft Word, LaTeX, OpenOffice et LibreOffice (sous Modèles à utiliser). Le respect de ces normes est essentiel pour le dépôt et la diffusion sur support électronique des mémoires et des thèses.
Format de papier : Papier de format lettre (216 × 279 mm ou 8,5 × 11 po), format portrait (parfois appelé « à la française »), recto seulement. Le format paysage (parfois appelé « à l'italienne ») s'utilise pour les tableaux larges; dans ce cas, le haut du tableau se place toujours du côté de la reliure.
Marges : Toutes les marges sont fixées à 25 mm ou 1 po.
Position des numéros et des titres de chapitres ou de sections :
Ordre et pagination des parties : Les parties dont les noms apparaissent entre crochets se retrouvent rarement dans des travaux de recherche, mais habituellement dans un mémoire ou une thèse (sauf l'index, normalement fourni seulement dans un livre). Voir les pages consacrées aux textes préliminaires ou liminaires et aux parties annexes pour un traitement détaillé.
Numérotation des pages : Les pages sont normalement numérotées dans le coin supérieur droit, avec appui sur la marge de droite s'il s'agit d'un texte imprimé recto seulement. Dans le cas d'un texte imprimé recto-verso, les numéros pairs se placent à gauche et les numéros impairs à droite. On omet toujours le numéro (folio) sur les pages contenant un titre de chapitre ou de grande subdivision.
Interligne : Les normes de la Faculté des études supérieures et postdoctorales de l'Université Laval spécifient un interligne et demi à l'intérieur des paragraphes et un interligne double entre les paragraphes. L'interligne double est cependant préférable puisqu'il donne plus d'espace pour écrire des commentaires; il correspond aussi à ce qu'exigent les éditeurs. Dans ce cas, on garde le même interligne entre les paragraphes. Certaines parties se composent cependant toujours à simple interligne.
Retrait initial : Le début d'un paragraphe est précédé d'un léger retrait (alignement en alinéa), à l'exception du premier paragraphe d'un chapitre ou d'une section avec titre, qui n'en a pas besoin (alignement au carré).
Citations : Sauf dans des cas spéciaux,
les citations se font dans la langue du texte. Si l'original n'est pas dans
la langue du texte, on le donne en note.
Légendes : Des légendes détaillées et rédigées de manière uniforme doivent accompagner tous les tableaux, illustrations et exemples musicaux. Voir les sections appropriées pour un traitement détaillé.
Notes en bas de page : Les pages sur la présentation des notes et sur la façon de présenter les divers types de références fournissent tous les détails pertinents.
Bibliographie : La conception et le contenu d'une bibliographie et les normes de présentation sont présentées en détail ailleurs.
Reliure : Pour relier un texte de quelques pages qui n'est pas soumis de manière électronique, on se sert d'une agrafe de taille suffisante en prenant soin qu'elle ne laisse pas d'aspérités au verso. Il faut bien tasser les feuilles et ensuite placer l'agrafe à la verticale à environ 5 mm tant du haut que de l'extrémité gauche de la feuille, ou encore en diagonale à 15 mm au plus du coin supérieur gauche. C'est la façon utilisée par les machines à photocopier pour agrafer les feuilles.
Pour un texte plus épais, on peut se servir d'une reliure en spirale ou encore à anneaux de plastique (Cerlox) en veillant à ce qu'elle soit assez lâche pour permettre de tourner les pages facilement. On insère les feuilles entre deux cartons souples dont celui du dessus reproduit la page de titre (à moins d'utiliser une couverture transparente). Les trombones, pinces pleine longueur et pinces-notes ne conviennent pas, pas plus que les reliures à pince, à glissière ou à anneaux.
Remise pour lecture préliminaire : Toute version préliminaire remise à un professeur pour commentaires devrait inclure une page de titre, une table des matières (si la chose est pertinente) et une bibliographie. La présence de ces éléments facilite l'archivage et le repérage et présente le texte dans un contexte qui en permet une bonne appréciation.
Longueur (nombre de mots par page) : Une page de texte en format lettre ou A4 avec marges de 2,5 cm sur les 4 côtés, sans notes en bas de page, avec paragraphes de 10 lignes tous précédés d'un retrait, et composée en Times New Roman 12 points, correspond en moyenne aux nombres de mots suivants en fonction de l'interligne choisi. Un texte justifié contient un peu plus de mots.
La présente section propose une liste de vérifications susceptibles de permettre l'impression d'une version finale qui respecte les meilleures pratiques. Elle reprend, dans l'ordre des menus déroulants, les sujets traités dans certaines pages du GDRM qu'il est bon de revoir périodiquement pour s'en imprégner. Il est essentiel de toujours faire plusieurs étapes de vérification en s'attardant à quelques variables à la fois, et ce, à partir d'une version sur papier.
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