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La présente page fournit plusieurs explications relatives à l'usage des notes en bas de page (angl. footnotes) et des notes en fin de chapitre ou d'ouvrage (angl. endnotes).
L'utilisation de notes pour identifier les sources utilisées est essentielle pour éviter toute accusation de plagiat, offense très grave qui, dans le monde universitaire, peut mener à une sanction allant jusqu'à l'exclusion, et, dans le monde de l'édition, à des poursuites en justice.
Le Grand Robert utilise note en bas de page, bien que l'usage (d'après les résultats fournis par Google) semble favoriser note de bas de page. La première expression semble préférable puisqu'elle est apparentée à note en fin de chapitre et à note en fin d'ouvrage. On voit aussi note infrapaginale, terme pour lequel il n'y a pas d'équivalent pour l'autre type de note.
Les règles relatives au contenu des notes et des références bibliographiques et à la disposition de leurs éléments constitutifs sont présentées en détail ailleurs, comme certaines mises en garde relatives à la façon de les rédiger.
Citations : Toute citation directe (reproduction textuelle) ou indirecte (paraphrase, ou transcription dans ses propres mots), quelle que soit sa longueur, doit faire l'objet d'une note. La présence d'une note permet de se mettre à l'abri des accusations de plagiat. De plus, si l'information fournie s'avère incorrecte, la faute en incombera principalement à l'auteur cité. Reprendre les propos d'autrui impose toutefois d'avoir fait auparavant, par prudence, le nécessaire pour en vérifier l'exactitude.
Informations spécialisées : Toute information spécialisée que l'on est peu susceptible d'avoir trouvée soi-même parce qu'elle repose sur une recherche dans des sources auxquelles on n'a pas accès doit donner lieu à une note. Il est cependant superflu de fournir la source de l'ouvrage où l'on a trouvé des faits connus de quiconque possède une bonne connaissance du domaine, p. ex. la surdité de Beethoven, l'année de la mort de Wagner, le nombre de symphonies de Brahms. Il faut toutefois avoir fait assez de recherche pour déterminer qu'il s'agit d'un élément de notoriété publique (angl. common knowledge).
Mots ou expressions propres à un auteur : Il est souhaitable de donner la définition ou la source d'un mot ou d'une expression qui ne fait pas partie du vocabulaire commun et dont on peut arriver à identifier l'auteur. Cela permet de savoir dans quel ouvrage et dans quel contexte le mot ou l'expression en question a été utilisé.
Renvois : Il peut être superflu d'utiliser les notes pour des références à un nombre limité d'ouvrages bien identifiés, voire à un seul ouvrage, comme c'est le cas dans un compte rendu. On donne alors entre parenthèses le numéro de page s'il n'est question que d'un seul ouvrage, ou le nom de l'auteur ou le titre abrégé suivi, après une virgule, du ou des numéros de pages s'il y a risque de confusion. L'abréviation p. peut être utilisée ou omise en fonction du protocole de rédaction choisi; elle n'ajoute cependant rien.
➨[...]
(238)
➨[...]
(Dupont, 18-20)
➨[...]
(Dupont, p. 18-20) {Une mise en page impeccable implique d'utiliser une espace insécable après l'abréviation p.; toutefois, si le trait d'union utilisé est aussi insécable, la portion reportée à la ligne suivante pourrait mener à un espacement des mots trop grand à la ligne précédente.}
Lien entre texte et note : Un texte bien conçu doit permettre une lecture claire et complète même en faisant abstraction des notes, surtout si elles sont en fin de chapitre ou d'ouvrage. Procéder ainsi force à interrompre la lecture du texte et, le cas échéant, à repérer la note en fin de chapitre ou d'ouvrage avant de revenir au texte; il faut alors en quelque sorte « assembler » soi-même le texte, ce qui fait perdre temps et concentration.
Le corps du texte doit comprendre tout ce qui lui appartient; il ne faut donc pas reléguer à une note une partie d'une phrase ou d'une idée. Les notes doivent être complètes en elles-mêmes et non servir à terminer une phrase commencée dans le corps du texte. Peu importe leur position, elles ne doivent pas présenter des éléments essentiels à la compréhension du texte principal, qui est leur place légitime.
✓Liszt écrit en 1851 la version définitive de ses Études d'exécution transcendante et élimine les difficultés aberrantes de la version de 1837. Les douze études portent toutes des titres sauf deux.
✕Liszt
écrit en 1851 la version définitive de ses Études
d'exécution transcendante1. Les douze études
portent toutes des titres sauf deux.
1Et élimine les difficultés aberrantes de la version de
1837.
On doit aussi éviter de faire référence dans le texte qui suit un appel de note un élément présenté dans cette note, car tout ce qui est essentiel à la compréhension du texte doit s'y trouver. Dans l'exemple suivant, parler de « cet avant-propos » n'a aucun sens puisqu'il n'a pas été question d'avant-propos dans les phrases précédentes. En omettant le déterminant démonstratif et en ajoutant « de l'ouvrage », on fait clairement le lien avec la phrase précédente.
✓L'auteur consacre un chapitre complet à la question1. [...] Dans l'avant-propos de l'ouvrage, il est d'ailleurs question de la genèse des drames musicaux de Wagner.
1On trouve une explication relative à l'importance accordée à la chronologie des œuvres dans l'avant-propos de l'ouvrage.
✕L'auteur consacre un chapitre complet à la question1. [...] Dans cet avant-propos, il est question de la genèse des drames musicaux de Wagner.
1On trouve une explication relative à l'importance accordée à la chronologie des œuvres dans l'avant-propos de l'ouvrage.
Il ne faut pas exiger du lecteur qu'il ait lu la note pour comprendre le texte. Dans l'exemple suivant, la référence à Richaut se trouve dans une note qu'il faudrait avoir lue pour comprendre la pertinence de parler des propos de cet auteur. De plus, il faudrait à nouveau citer Richaut pour donner le numéro de page.
✓Parmi les nombreux auteurs qui se sont penchés sur la question des différences entre les versions de l'œuvre, Richaut se distingue par...1
1[Liste de références à des ouvrages et à des articles]
✕Plusieurs auteurs se sont penchés sur la question des différences entre les versions de l'œuvre1. La présentation de Richaut se distingue par...
1[Référence à Richaut, suivie d'une phrase commençant p. ex. par « Voir aussi »]
Phrases complètes : Une note brève se compose habituellement d'une phrase complète. Elle ne doit pas servir à fournir une brève mention qui devrait normalement se trouver dans le texte, et ce, surtout s'il s'agit d'une note unique. Une exception fréquente pour une note courte est le « En français dans le texte » que l'on retrouve dans des ouvrages traduits pour préciser qu'une expression en français apparaît ainsi dans la source.
✓Liszt
a étudié avec Carl Czerny, qui avait lui-même travaillé
avec Beethoven.
✕Liszt
a étudié avec Carl Czerny1.
1Élève de Beethoven.
Alinéas et notes longues : On devrait tout faire pour éviter un alinéa dans une note (autrement dit, une note se composant de plus d'un paragraphe), et corriger le problème de structure. Il s'agit de toute évidence d'une note trop longue qui, si elle peut remplir de fierté son auteur, passera mal la rampe. Les notes qui occupent par exemple le quart d'une page ou plus ont toujours avantage à être revues.
Voisinage d'un renvoi et d'une présentation d'un ouvrage : ll faut éviter de simplement citer un passage tiré d'un ouvrage — ce qui impose de fournir la notice complète — lorsqu'on veut par la suite présenter l'auteur et son ouvrage. Le passage fournissant cette présentation est l'endroit où la référence complète a toute sa pertinence; on se limite alors à une référence de type « auteur, titre abrégé » puisque la notice complète a déjà été donnée. Le problème est souvent difficile à régler à cause des changements majeurs qu'il peut exiger dans la structure du texte.
✕Il est vrai que « le caractère gai et enjoué de la musique [des Maîtres chanteurs de Wagner], la mimique suggestive des acteurs en rend la compréhension presque aussi aisée que s'il s'agissait d'une simple pantomime1 ». [...] Dans son Voyage artistique à Bayreuth, qui a longtemps été la bible des wagnériens français, Albert Lavignac propose plusieurs tableaux très détaillés, comme celui, particulièrement utile, des personnages du Ring2.
1Albert Lavignac, Le voyage artistique à Bayreuth, 14e éd. (Paris : Librairie Delagrave, 1925), 149.
[...] {C'est dans cette note que l'on s'attendrait logiquement à voir la notice complète.}
2Lavignac, Le voyage artistique à Bayreuth, 205.
Deux solutions s'offrent :
Doubles appels de notes : La présence de deux appels de note consécutifs dénote généralement un problème de structure que l'on peut éviter en regroupant toutes les informations à l'intérieur d'une même note.
✕...2, 3
Ce type de référence se retrouve cependant dans certains publications scientifiques et aussi sur Wikipédia, où les appels de note apparaissent entre crochets.
Nombre excessif de notes : Idéalement, on réduira autant que possible le nombre de notes en donnant dans le texte ce qui ne justifie pas de le quitter pour aller aux notes. Dans la mesure où les choses sont claires, on peut aussi fournir dans une seule note plusieurs références brèves (séparées par un point-virgule) se rapportant à un même paragraphe.
Nombre réduit de notes : Si un texte ne comprend que quelques notes, et à plus forte raison une seule, on devrait reformuler de façon à les éviter complètement. Une ou deux notes isolées dans un texte témoigne plus que l'on n'a pas su en fournir le contenu dans le texte qu'un souci de bien documenter.
Relecture : Comme la qualité de la rédaction et de la présentation des notes est un reflet du soin apporté à l'ensemble, elles devraient toujours faire l'objet d'une étape séparée de vérification de manière à effectuer les changements suivants :
Absurdités : On évitera les notes (volontairement) absurdes de l'ouvrage de Peter Schickele, The Definitive Biography of P. D. Q. Bach (1807-1742)? (New York : Random House, 1976), 3, 9, qui se moque ainsi des abus de la rédaction savante. Quiconque se retrouve dans le deuxième cas a sérieusement intérêt à remanier son texte :
Chaînes de références entre parenthèses : Il est devenu courant dans les publications utilisant le système de références auteur-date de multiplier les références jusqu'à en faire des chaînes. Cet abus de références entre parenthèses dans le texte est fréquent dans les mémoires et thèses. Il s'agit dans une large mesure d'une façon de se mettre à l'abri de toute accusation de plagiat, mais aussi de montrer sa connaissance de la littérature en énumérant les auteurs qui ont étudié une question, aspect majeur de l'évaluation de textes du genre. Conne le nombre de citations des publications peut être utilisé comme mesure de la reconnaissance par les pairs, on ne peut exclure qu'il puisse s'agir de renvois d'ascenseur susceptibles d'aider dans l'obtention d'une promotion.
➨Il s'agit d'une technique d'élaboration mélodique fréquemment utilisée à l'époque (Renaud 1995, Weber 1999, Davis 2001, Girardi 2003, Klemm 2012).
L'article Parenthetical referencing de Wikipédia explique bien les avantages et désavantages de ce système.
Même si l'on considère que les chaînes de références peuvent s'imposer dans le contexte précis des travaux universitaires, quiconque utilise ce système devrait garder à l'esprit qu'il ne sert à rien de noyer son sujet dans un amas de références que personne ne prendra le temps de consulter.
Lorsqu'on veut écrire à l'intention d'un lectorat plus vaste que le jury captif d'un travail universitaire, on doit s'affranchir de ces exigences ou pratiques; un éditeur fera d'ailleurs réaliser à tout auteur qu'il y a plusieurs différences entre une thèse et un livre qui doit trouver un public qu'un appareil critique imposant (ou un appareil critique tout court) pourra rebuter. Bien que l'on construise toujours en s'appuyant sur le travail de prédécesseurs, il vaut toujours mieux produire un travail original dans lequel on ne sent pas constamment un besoin de citer.
Abus d'hyperliens sur Wikipédia : L'abus de références entre parenthèses peut être comparé aux trop nombreux liens internes superflus de plusieurs articles de Wikipédia (voir ses recommandations au sujet des liens internes et la page Linking). Il arrive trop souvent que des éditeurs moins expérimentés ou trop zélés créent des liens pour tous les noms de villes et de pays et les mots désignant des langues, des religions, des lieux, des dates, etc. Ses hyperliens sont créés en plaçant un mot ou un nom entre crochets doubles dans le code, p. ex. [[concerto]], ce qui active le lien s'il existe. Dans le cas contraire, celui-ci apparaît en rouge pour indiquer qu'un nouvel article pourrait être créé. L'abus de liens est presque toujours une wikipollution qui rend la lecture difficile ou du moins peu agréable.
➨La pianiste polonaise a souvent donné à Paris, à Londres et à Vienne des récitals consacrés aux nocturnes, aux scherzos et aux valses de Chopin, particulièrement en 1952 et en 1954. {L'exemple n'est en aucune façon caricaturé.}
Raccourcis clavier : Dans Microsoft Word, on peut créer une note au moyen des raccourcis clavier Alt+Ctrl+B (note en bas de page) et Alt+Ctrl+F (note en fin de document).
Avantages et désavantages reliés à la position des notes : Les notes devraient toujours être placées en bas de page (angl. footnotes) pour éviter les nombreux désavantages reliés aux notes en fin de chapitre ou d'ouvrage (angl. endnotes; la section contenant ces notes s'intitule cependant Notes, leur position étant alors évidente). De nombreuses maisons d'édition, craignant que les notes en bas de page rebutent par leur aspect scientifique ou rigoureux, favorisent les notes en fin de chapitre ou d'ouvrage. Elles semblent ignorer combien de personnes préfèrent les notes en bas de page et sont souvent irritées par les désavantages des notes en fin de chapitre ou d'ouvrage.
Lorsqu'un ouvrage utilise des notes en fin de volume, il est essentiel de fournir des titres courants (angl. running heads), appelés en-têtes dans Microsoft Word, sur chaque page des notes pour indiquer p. ex. Notes des pages 10-14. Il est autrement très difficile de localiser la note, car il faut d'abord trouver le numéro du chapitre où elle se trouve en revenant plusieurs pages en arrière si aucun titre courant ne fournit cette information, puis déterminer où se trouvent les notes du chapitre en question. Bien des éditeurs, même parmi les plus prestigieux, négligent trop souvent cette exigence d'une publication bien conçue.
Certains éditeurs commencent à utiliser les deux systèmes à la fois : notes en fin de chapitre pour les références bibliographiques simples et notes en bas de page pour les notes explicatives.
Références bibliographiques ajoutées à la suite d'une explication : La note fournissant la source d'une citation ou d'une explication se place après celle-ci. Elle est précédée d'un point ou d'un point-virgule et non entre parenthèses, à moins qu'il ne s'agisse d'une référence brève. Il est cependant préférable de se limiter à une seule technique pour l'ensemble d'un texte. Le même exemple est présenté de quatre façons; des commentaires s'ajoutent dans chaque cas.
➨1Sorabji écrivait d'ailleurs que peu de compositeurs avaient été l'objet d'une incompréhension et d'un dénigrement aussi obstinés qu'Alkan. Kaikhosru Shapurji Sorabji, « Charles Henri Victorin Morhange (Alkan) », dans Around Music (Londres : Unicorn Press, 1932; réimpr. New York : Hyperion Press, 1979), 213-219; 213. {point avant la référence}
➨1Sorabji écrivait d'ailleurs que peu de compositeurs avaient été l'objet d'une incompréhension et d'un dénigrement aussi obstinés qu'Alkan; Kaikhosru Shapurji Sorabji, « Charles Henri Victorin Morhange (Alkan) », dans Around Music (Londres : Unicorn Press, 1932; réimpr. New York : Hyperion Press, 1979), 213-219; 213. {point-virgule avant la référence}
➨1Sorabji écrivait d'ailleurs que peu de compositeurs avaient été l'objet d'une incompréhension et d'un dénigrement aussi obstinés qu'Alkan (Kaikhosru Shapurji Sorabji, « Charles Henri Victorin Morhange (Alkan) », dans Around Music [Londres : Unicorn Press, 1932; réimpr. New York : Hyperion Press, 1979], 213-219; 213). {approche techniquement correcte, mais qui force à utiliser des crochets comme parenthèses de deuxième niveau, d'autant plus qu'utiliser des crochets autour du nom Alkan, puisque qu'il se trouve entre parenthèses, transformerait la typographie du titre}
➨1Sorabji, « Charles Henri Victorin Morhange (Alkan) », dans Around Music (Londres : Unicorn Press, 1932; réimpr. New York : Hyperion Press, 1979), 213-219; 213, écrivait d'ailleurs que peu de compositeurs avaient été l'objet d'une incompréhension et d'un dénigrement aussi obstinés qu'Alkan. {référence imbriquée dans la phrase}
Référence à une note : La lettre n précède, sans espace de part et d'autre, le numéro d'une note en bas de page ou en fin de chapitre à laquelle on veut faire référence, habituellement dans une note. Dans le cas d'une note se trouvant à une page numérotée en chiffres romains, on laisse une espace avant le n pour éviter la confusion.
➨Voir p. 240n8.
➨Voir p. xvii n4.
Numérotation : On recommence la numérotation des notes à chaque chapitre, ce qui évite de nombreux problèmes techniques en cas d'ajout ou de retrait de notes. La numérotation se fait en chiffres arabes; les symboles comme les astérisques simples, doubles et triples ne conviennent qu'à des ouvrages contenant un nombre très limité de notes.
Police : Les notes se composent dans la même police que le texte, mais dans un corps plus petit (p. ex. 80% de celui utilisé pour le texte), ce qui permet de réduire l'espace (tant réel que psychologique) qu'elles occupent. Cette réduction du corps ne doit pas se faire aux dépens de la lisibilité.
Utilisation des majuscules : Le premier mot d'une note prend toujours la majuscule, y compris pour les abréviations bibliographiques comme ibid.
✓Voir
le chapitre 6 pour un traitement plus détaillé.
✕voir
le chapitre 6 pour un traitement plus détaillé.
✓Ibid.,
6.
✕ibid.,
6.
Ponctuation finale : Une note doit toujours se terminer par un point. Il ne faut jamais ajouter de lignes blanches à la fin d'une note (marques de paragraphe). C'est le logiciel qui détermine, en fonction de ses réglages, le blanc à laisser entre les notes.
Face : L'appel de note s'écrit toujours en romain, même s'il suit immédiatement un ou plusieurs mots en italique, comme un titre.
✓Wagner venait de compléter son opéra Lohengrin1.
✕Wagner
venait de compléter son opéra Lohengrin1.
Position verticale de l'appel de note : L'appel de note s'écrit en exposant et est collé au mot auquel la note se rapporte, et ce, sans aucun ornement comme des parenthèses. (La tradition typographique française veut que l'on insère une espace fine entre le mot et l'appel de note, mais ce raffinement n'est pas possible avec les logiciels de traitement de texte courants.) Pour des raisons esthétiques, on évitera d'ajouter une note, p. ex. pour des remerciements, à un titre de chapitre ou de section.
✓Sa
dernière symphonie date de 19551.
✕Sa
dernière symphonie date de 1955(1).
✕Sa
dernière symphonie date de 19551. {Utiliser un appel de note autrement qu'en exposant ouvre la porte à des aberrations.}
Position de l'appel de note dans la phrase : La règle traditionnelle veut que l'appel de note soit placé immédiatement après le mot auquel se rapporte la note. En pratique, il est préférable de trouver l'endroit qui permet un lien logique sans forcer l'œil à aller à la note avant même de savoir de quoi il est question, d'autant plus que la note est parfois longue et peut faire perdre le fil. L'appel se place donc idéalement à la fin d'une proposition ou d'une phrase.
✓Louise
Dupont faisait remarquer que le compositeur utilisait souvent des
modulations audacieuses1.
✕Louise
Dupont1 faisait remarquer que le compositeur utilisait souvent des modulations audacieuses.
On doit éviter de placer un appel de note tout de suite après une citation suivie de l'identification de son auteur, puisqu'on forcerait alors l'œil à aller à la note où est donné le nom, puis à revenir au texte pour aussitôt revoir le nom et lire quelques mots qui n'apportent alors plus rien.
✓« Il faut aller à Bayreuth pour se rendre compte de l'intensité d'émotion que peut produire un drame wagnérien lorsqu'il est joué religieusement et religieusement écouté », comme l'affirme Albert Lavignac1.
1Albert Lavignac, La musique et les musiciens (Paris : Librairie Delagrave, 1930), 493.
✕« Il faut aller à Bayreuth pour se rendre compte de l'intensité d'émotion que peut produire un drame wagnérien lorsqu'il est joué religieusement et religieusement écouté1 », comme l'affirme Albert Lavignac.
1Albert Lavignac, La musique et les musiciens (Paris : Librairie Delagrave, 1930), 493.
L'appel de note doit cependant être placé directement après le mot si la phrase se poursuit en faisant référence à des éléments qui ne proviennent pas de la source citée ou qui justifient une autre note.
➨Il
avait préféré fondre les trois mouvements en un seul1,
ce qui, il faut le dire, était la meilleure solution.
➨Il
écrivait régulièrement à son « très
estimé et vénérable collègue »1 pour lui exposer ce nouveau projet qui allait « jeter tout un pavé dans la mare »2.
Il est souvent avantageux de reformuler la phrase de manière à déplacer l'appel de note à l'endroit idéal.
✓Avant l'avènement du disque, le public pouvait découvrir les extraits importants des opéras de Wagner grâce aux nombreuses transcriptions pour piano, entre autres celles de Liszt1.
✕Avant l'avènement du disque, le public pouvait découvrir grâce aux nombreuses transcriptions pour piano, entre autres celles de Liszt1, les extraits importants des opéras de Wagner.
Position de l'appel de note par rapport à la ponctuation : La tradition française (comme la tradition allemande) veut que l'appel de note soit placé avant la ponctuation.
➨exemple1. exemple1... exemple1? « exemple1 »
On ne doit pas surponctuer en ajoutant un point après un guillemet déjà précédé d'un point.
✓Il
disait souvent : « Tout cela n'est qu'un bavardage inutile1. »
Cependant, [...]
✕Il
disait souvent : « Tout cela n'est qu'un bavardage inutile1. ».
Cependant, [...]
Bien qu'il soit difficile d'aller à l'encontre des traditions suggérées par des ouvrages de référence à grande diffusion et suivies par tous les éditeurs, on voudra bien lire les arguments suivants.
Contrairement à la tradition française, la tradition anglo-américaine place l'appel de note après toute ponctuation à l'exception du tiret.
➨exemple.1 exemple...1 exemple?1 “exemple”1 exemple)1
exemple1—
➨« exemple1 »
De plus, comme un point abréviatif doit toujours rester collé au mot, il est nécessaire d'ajouter un point après l'appel de note, ce qui conduit à une situation qui ne brille pas par son élégance typographique malgré la prescription du Lexique des règles typographiques en usage à l'Imprimerie nationale, 6e éd. (2002), 25 (art. Appel de note).
➨etc.1.
Les trois exemples suivants illustrent les problèmes posés par la tradition française. Le premier montre une phrase placée entre guillemets. Le deuxième, qui est une phrase sans guillemets, illustre le problème posé par la présence d'un chiffre en exposant. Le troisième, enfin, fait se voisiner deux exposants, l'un pour le chiffre, l'autre pour l'appel de note.
➨Règle
traditionnelle : « Notre langue étant trop précise
et comme fermée aux courants souterrains de l'instinct, la musique
seule pouvait, sésame de l'inexprimé, ouvrir les cœurs
français1. » {Guy de Pourtalès, Wagner : Histoire d'un artiste (Paris : Gallimard, 1932), 258.}
Meilleure solution : « Notre langue étant trop précise
et comme fermée aux courants souterrains de l'instinct, la musique
seule pouvait, sésame de l'inexprimé, ouvrir les cœurs
français.1 »
Solution idéale : « Notre langue étant trop
précise et comme fermée aux courants souterrains de l'instinct,
la musique seule pouvait, sésame de l'inexprimé, ouvrir les
cœurs français. »1
➨Règle
traditionnelle : On retrouve cette technique à l'intérieur
du motif marqué « a1 ». {On
peut avoir l'impression qu'il s'agit du motif a1 et non du motif a suivi d'un appel de note.}
Meilleure solution : On retrouve cette technique à l'intérieur
du motif marqué « a »1.
Solution idéale : On retrouve cette technique à
l'intérieur du motif marqué « a ».1
➨Règle
traditionnelle : Elle éprouve des difficultés
lorsque la ligne dépasse le mi41. {La juxtaposition de l'exposant et de l'appel
de note fait en sorte qu'on lit mi41 plutôt que mi4.}
Meilleure solution : Elle éprouve des difficultés
lorsque la ligne dépasse le mi4.1
Solution idéale : Les passages dépassant le mi4 lui donnent des difficultés. {À
défaut d'éliminer la note, la meilleure solution est de reformuler
complètement pour déplacer le chiffre en exposant.}
Références multiples à une même source : Lorsqu'il serait superflu de rédiger plusieurs notes relatives au même ouvrage, on peut écrire en note « Les autres références à cet article figurent entre parenthèses dans le texte » pour donner ensuite uniquement le numéro de page, précédé ou non de l'abréviation p., entre parenthèses. C'est le cas des recensions de livres, où presque toutes les références sont à la même publication. L'expression équivalente en anglais est « Subsequent page references to this article are given in the text ».
Mise en évidence : Comme le soulignement ne s'utilise plus sauf pour les liens Internet (même si bien des sites procèdent autrement), on utilisera des expressions faisant référence à l'italique plutôt qu'au soulignement. Dans les textes en anglais on voit les expressions my emphasis et italics added.
✓italique
ajouté, mis en italique par l'auteur, en italique dans l'original/le
texte
✕c'est
moi qui souligne, souligné par moi/nous, souligné dans le texte,
souligné par l'auteur(e) {Il ne s'agit pas de faire
référence au geste de souligner.}
✕je
souligne, nous soulignons
Identification des traductions : Si l'on a traduit toutes les citations en langue étrangère, on peut en faire état dans l'avant-propos ou dans la première note relative à une telle traduction. Dans le cas contraire, on ajoute à la fin de la note, entre parenthèses, une expression appropriée.
➨[...] (traduction
de l'auteur/de l'auteure)
➨[...] (la traduction est de moi)
Dans les textes en anglais, on voit les expressions my translation, trans. [nom ou initiales] ou Translations are mine unless otherwise noted.
Voir (et variantes) et cf. : Les mots utilisés dans les textes savants pour renvoyer à une source possèdent des nuances importantes.
Citation d'après un auteur : Lorsqu'on veut citer un passage trouvé dans un ouvrage et qu'il s'agit d'une citation dont l'auteur fournit la source, on donne la source de l'original, puis cité dans suivi de la référence à l'ouvrage consulté. Il faut donc donner les références pour deux ouvrages. Une meilleure façon de procéder est d'aller soi-même à la source et de la citer en donnant la référence à l'ouvrage en question. On peut ainsi s'assurer que les propos n'ont pas été déformés et qu'on les lit dans leur contexte.
La présente section explique l'usage en voie de disparition, à l'exception d'ibid., des abréviations latines consacrées dans les textes savants. Même si plusieurs protocoles préfèrent encore l'italique, on peut considérer qu'il s'agit de mots passés dans la langue savante et les écrire en romain si on le fait de manière systématique.
La méthode la plus efficace pour présenter les références autres que la première est le système « auteur, titre abrégé, page(s) ». L'abréviation op. cit. n'a plus sa place en rédaction savante et devrait être reléguée aux oubliettes; les explications fournies plus bas montrent cependant comment l'utiliser si l'on y est forcé.
On trouvera à la fin de la section « Présentation des références » un groupe de plusieurs entrées illustrant l'utilisation correcte des abréviations ibid. et idem et de la technique « auteur, titre abrégé, page ».
Ibid. (ibidem) : L'abréviation ibid., qui signifie « au même endroit », est la seule des abréviations latines traditionnelles dont on peut encore recommander l'usage. Elle sert à remplacer tout ce qui, dans la référence bibliographique qui précède immédiatement, s'applique encore. Les seules informations qui peuvent venir à sa suite sont un numéro de volume, le cas échéant, et un ou des numéros de pages. On n'utilise jamais de nom d'auteur et de titre avec cette abréviation.
➨1Anik Devriès et François Lesure, Dictionnaire des éditions de musique française des origines à environ 1820, Archives de l'édition musicale française, vol. 4 (Genève : Minkoff, 1979), 1 : 55.
2Ibid., 2 : 150.
Idem (masc.), eadem (fém.) : Les abréviations idem et eadem, parfois abrégées en id. et ead., servent à l'intérieur d'une même note pour remplacer le nom de l'auteur s'il est le même que dans la référence qui précède immédiatement. Elle a tout avantage à être remplacée par le nom de l'auteur.
➨Serge Gut, « Les dernières années d'enseignement de Liszt à travers les écrits de Carl Lachmund et August Göllerich », Revue de musicologie 90, no 1 (2004) : 55-82; idem, Franz Liszt : Les éléments du langage musical, éd. revue et augmentée (Armoniz ([Bourg-la-Reine] : Zurfluh Éditions, 2012).
➨Serge Gut, « Les dernières années d'enseignement de Liszt à travers les écrits de Carl Lachmund et August Göllerich », Revue de musicologie 90, no 1 (2004) : 55-82; Gut, Franz Liszt : Les éléments du langage musical, éd. revue et augmentée (Armoniz ([Bourg-la-Reine] : Zurfluh Éditions, 2012).
Op. cit. : L'abréviation op. cit., qui correspond au nominatif opus citatum (œuvre citée) ou à l'ablatif opere citato (dans l'œuvre citée), n'a plus sa place dans les publications savantes. Le Chicago Manual of Style, 17e éd. (par. 14.36), souligne que, comme loc. cit., elle est à juste titre tombée en désuétude; les éditeurs français et québécois y semblent pourtant encore bien attachés.
L'abréviation op. cit., comme art. cité (article cité), que l'on voit parfois, sert à faire référence à un ouvrage déjà cité dans une note autre que celle qui précède immédiatement. Elle doit être précédée d'un nom d'auteur et, idéalement, suivie d'un numéro de page. De plus, s'il y a plus d'un ouvrage du même auteur, le titre doit être fourni après le nom de son auteur.
➨1Émile Bosquet, La musique de clavier et par extension de luth : Manuel encyclopédique, historique et pratique (Bruxelles : Les Amis de la musique, 1953), 48.
2Constantin Piron, L'art du piano (Paris : Fayard, 1949), 70.
3Bosquet, op. cit., 79.
Les raisons qui plaident en faveur de l'abandon pur et simple d'op. cit., et de son remplacement par la méthode « auteur, titre abrégé, page », sont les suivantes :
On voit parfois des notes comprenant le nom de l'auteur, le titre et l'abréviation op. cit., ce qui produit un double emploi. On cite le titre d'un ouvrage dont on connaît déjà la notice complète et on ajoute que l'ouvrage a déjà été cité, ce que l'absence d'adresse bibliographique nous a déjà fait comprendre.
✕Piron, L'art du piano, op. cit., 40.
✕Piron, L'art du piano, op. cit., 40. {On notera le manque d'élégance typographique lorsque l'abréviation est composée en italique.}
Loc. cit. (loco citato) : L'abréviation loc. cit. sert à faire référence à la même page d'un ouvrage déjà cité dans une note autre que la précédente. Elle doit toujours être précédée
d'un nom d'auteur, mais n'est jamais suivie d'un numéro de page. Pour les mêmes raisons qu'op. cit., elle n'a pas plus sa place malgré son utilisation par certains éditeurs.
➨4Bosquet, La musique de clavier, 80.
5Piron, L'art du piano, 123.
6Bosquet, loc. cit. {soit p. 80 de La musique de clavier}
Notice complète pour la première référence à un ouvrage : La première référence dans un chapitre à un ouvrage se fait au moyen d'une notice complète en suivant le format approprié. Dans le protocole proposé par le GDRM, on sépare les parties de la notice par des virgules et on place l'adresse bibliographique (Ville : Éditeur, année) entre parenthèses, ce qui permet de mieux la faire ressortir.
Titre abrégé pour les références subséquentes : Toute référence à un ouvrage autre que la première mention à l'intérieur d'un chapitre se compose des éléments suivants, séparés par des virgules :
➨1Amédée Boutarel, L'œuvre symphonique de Franz Liszt et l'esthétique moderne, avec un portrait de Franz Liszt et des exemples tirés de ses principaux ouvrages (Paris : Au Ménestrel, Librairie Fischbacher, 1886). {Dans la pratique, on retiendrait uniquement jusqu'à moderne, même lors de la première mention, à moins qu'il ne s'agisse d'un ouvrage bibliographique très détaillé où l'on reproduirait le contenu de la page de titre.}
2Albert Lavignac, Le voyage artistique à Bayreuth (Paris : Ch. Delagrave, 1897), 125.
3Boutarel, L'œuvre symphonique de Franz Liszt, 12.
Formulation du titre abrégé : Le titre abrégé doit former une unité claire, logique et complète. Dans le cas d'un titre déjà court, il arrive souvent qu'il soit inutile de l'abréger ou que la chose soit impossible.
➨Amédée
Boutarel, L'œuvre symphonique de Franz Liszt et l'esthétique moderne, avec un portrait de Franz Liszt et des exemples tirés de ses principaux ouvrages
✓Boutarel, L'œuvre symphonique de Franz Liszt
✕Boutarel, L'œuvre symphonique
✕Boutarel, Franz Liszt
Abréviation ibid. : Si une note fait référence au même ouvrage que la précédente, on remplace tout ce qui, de cette référence, s'applique encore par l'abréviation ibid. L'abréviation prend toujours la majuscule en début de note.
➨1Amédée Boutarel, L'œuvre symphonique de Franz Liszt et l'esthétique moderne (Paris : Au Ménestrel, Librairie Fischbacher, 1886), 112.
2Ibid., 110.
3Ibid. {même source, même page que dans la note précédente}
4Ibid., 140. {même source, page différente}
Si une note explicative ou une référence à un autre ouvrage intervient, on donne le nom de famille et le titre abrégé suivi de la page.
➨1Albert Lavignac, Le voyage artistique à Bayreuth (Paris : Ch. Delagrave, 1897), 125.
2Ibid., 110.
3Amédée Boutarel, L'œuvre symphonique de Franz Liszt et l'esthétique moderne (Paris : Au Ménestrel, Librairie Fischbacher, 1886), 112.
4Ibid., 140.
5Lavignac, Le voyage artistique à Bayreuth, 150.
6Ibid., 152.
Précaution : Il vaut mieux utiliser la technique « auteur, titre abrégé, page(s) » de façon systématique jusqu'au moment de préparer la version finale et de simplifier avec ibid. seulement à ce moment. On peut ainsi travailler avec un texte toujours clair et facilement déplacer des blocs de texte comportant des notes; autrement, certains ibid. pourraient se rapporter à des ouvrages autres que ceux auxquels on croit faire référence.
Nouvelle approche pour ibid. : Le Chicago Manual of Style, 17e éd. (par. 14.34) a cessé de préconiser l'usage d'ibid. et préfère maintenant répéter le nom de l'auteur suivi du numéro de page, et ce, même s'il est le même que dans la note précédente. Le titre suit le nom de l'auteur si le texte cite plus d'un ouvrage à son nom. Il est trop tôt pour dire si cette approche a été adoptée par les éditeurs; le GDRM ne la favorise pas.
➨1Albert Lavignac, Le voyage artistique à Bayreuth (Paris : Ch. Delagrave, 1897), 143.
2Lavignac, La musique et les musiciens (Paris : Librairie Delagrave, 1924), 492.
3Lavignac, 493.
4Lavignac, Le voyage artistique à Bayreuth, 140.
5Lavignac, 150.
6Lavignac, 150. {même ouvrage, même page}
7Lavignac, La musique et les musiciens, 491.
Référence à un ouvrage déjà cité dans un nouveau chapitre : Pour éviter d'avoir à retourner à un chapitre antérieur pour trouver les détails relatifs à un ouvrage déjà cité, il est préférable de fournir à nouveau la notice complète au début de chaque chapitre. On est ainsi assuré d'avoir toutes les références si l'on photocopie le chapitre.
Utilisation d'abréviations pour les ouvrages fréquemment cités : S'il faut citer un ou plusieurs ouvrages à répétition, on peut préciser dans la note qui les présente qu'on utilisera dorénavant une abréviation. Il convient souvent de fournir au début du texte une liste des ouvrages fréquemment cités avec les abréviations ou les sigles utilisés. On donne ensuite seulement des références réduites à leur plus simple expression. Comme il s'agit de titres, on compose en italique, bien que le romain soit aussi possible.
➨1Gesammelte Schriften, 2 : 120 (dorénavant appelé GS).
➨2GS, 3 : 55.
Ensemble de notices : L'exemple suivant montre comment présenter plusieurs notes consécutives en utilisant la référence complète pour la première mention et la référence abrégée pour les mentions subséquentes ou encore l'abréviation ibid.
➨1Amédée Boutarel, « Forme et idéal », dans L'œuvre
symphonique de Franz Liszt et l'esthétique moderne (Paris :
Au Ménestrel, Librairie Fischbacher, 1886), 1-7; 2. {référence
à un chapitre complet et à une page à l'intérieur
de ce chapitre}
2Ibid., 3-4. {même source, pages différentes}
3Ibid. {même source, mêmes pages}
4Ibid., 52. {même source, nouvelle page}
5Richard Wagner, « Rapport à sa Majesté le Roi Louis
II, de Bavière, sur la fondation d'une École allemande de musique,
à Munich », dans Œuvres en prose de Richard Wagner,
traduit de l'allemand par J.-G. [Jacques-Gabriel] Prod'homme et L. [Léon] Van Vassenhove
(Paris : Librairie Ch. Delagrave, 1907), 9 : 1-77; 60. {référence
à un chapitre complet et à une page à l'intérieur
de ce chapitre tiré d'un volume parmi un ensemble}
6Wagner, Ma vie, traduit de l'allemand par N. [Noémi] Valentin et A. [Albert] Schenk,
vol. 3, 1850-1864 (Paris : Librarie Plon, 1912), 115. {référence
à une page précise d'un volume en particulier}
7Ibid., 116. {même source, même volume,
nouvelle page}
8On trouvera plus de détails sur le sujet au chapitre 24.
9Wagner, Ma vie, 3 : 120. {Comme la
note qui précède immédiatement la note en cours ne fait
pas référence à la source citée ici, on ne peut
utiliser l'abréviation ibid.; il faut donc fournir le nom
de l'auteur et le titre abrégé avant la référence
à la page.}
10Wagner, « Rapport à sa Majesté le Roi Louis II »,
45. {référence à un ouvrage
déjà cité}
11Ibid., 48. {même source, nouvelle page}
12Boutarel, L'œuvre symphonique de Franz Liszt, 36. {référence
à un ouvrage déjà cité}
13Wagner, Ma vie, 3 : 207; idem, « Rapport à sa
Majesté le Roi Louis II », 47. {référence
à deux ouvrages déjà cités d'un même auteur;
point-virgule entre les notices et utilisation de idem (ou répétition du nom de l'auteur)}
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