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La présente page explique comment préparer des exemples musicaux en se servant des principaux logiciels de notation (aussi appelés éditeurs de partitions; angl. music notation programs, scorewriters) ou en les numérisant à partir de partitions existantes. Elle montre aussi comment bien les intégrer à un texte, à une présentation ou à une page Web, le tout dans la mesure où les exigences relatives au droit d'auteur sont respectées. Enfin, elle présente les techniques de base pour préparer des fichiers sonores à partir des fichiers créés avec les logiciels de notation.
Pour une liste détaillée de liens relatifs aux logiciels de notation et aux polices comprenant des symboles musicaux, voir la page Wikipédia « List of scorewriters ».
Pour 36 modèles de pages blanches de papier à musique comportant des portées groupées pour divers contextes instrumentaux en formats PostScript et PDF, voir la page Music Paper sur le site de Perry Roland, Manuscripts Metadata Migration Project Manager (University of Virginia Library, Charlottesville, Va.).
Guides essentiels des meilleures pratiques en notation musicale
Gerou, Tom, et Linda Lusk. Essential Dictionary of Music Notation : The Most Practical and Concise Source for Music Notation. Los Angeles : Alfred Publishing, 1996. 351 p.
Gould, Elaine. Behind Bars : The Definitive Guide to Music Notation. Londres : Faber Music, 2011. xviii, 676 p. Traduction allemande de Arne Muus et Jens Berger sous le titre de Hals über Kopf : Das Handbuch des Notensatzes (Francfort-sur-le-Main : Faber Music, 2014), xx, 762 p. Voir aussi Behind Bars : General Conventions (Londres : Faber Music, 2003), 272 p.
Pertinence : Tout exemple inséré dans un texte doit être justifié par des explications appropriées. En d'autres mots, on ne fournit pas un exemple à des fins purement décoratives.
Numérotation des exemples : Chaque exemple doit être numéroté de manière à permettre une référence précise. Il faut éviter de parler de l'exemple suivant ou surtout de l'exemple reproduit à la présente page, étant donné que son emplacement peut varier en cours de rédaction et d'édition.
Numérotation des mesures : Les mesures des exemples doivent être numérotées comme s'il s'agissait d'une partition, c'est-à-dire en écrivant le numéro au début de chaque système (ou entre parenthèses dans le cas de la seconde partie d'une mesure reportée du système précédent). Il n'est cependant pas essentiel de numéroter les mesures d'un exemple très court si (ou étant donné que) la légende inclut ces numéros.
Référence dans le texte : La présence d'un exemple est signalée par une référence entre parenthèses à la fin de la phrase ou à un endroit approprié, ou encore en intégrant la référence à la phrase.
➨La
deuxième section commence par un thème de huit mesures présenté
à la basse (exemple 14). {Il n'est pas nécessaire d'ajouter le mot voir avant la référence.}
➨Comme
le montre l'exemple 14, la deuxième section commence par un thème
de huit mesures présenté à la basse.
Références à des groupes de mesures : Toute référence à un groupe de mesures, tant dans le texte que la légende, doit être complète. En d'autres mots, il ne faut laisser au lecteur le soin de déterminer où, dans un exemple, un élément comme un thème se termine.
✓mes.
55-62
✕mes.
55 et suiv.
Légendes et avis de droit d'auteur : Sauf dans le cas de textes où les exemples sont très peu nombreux et où leur présence est annoncée dans le texte, on doit fournir une légende complète. Celle-ci doit comprendre les éléments suivants :
Au besoin, on peut ajouter à un exemple des éléments comme crochets, astérisques, lettres servant à identifier des motifs, etc.
Pour un exemple provenant d'une œuvre qui n'est pas dans le domaine public et pour laquelle on a obtenu la permission requise, on ajoute à la suite de l'identification une remarque comme Reproduit avec l'aimable autorisation de ... Certains éditeurs imposent une formulation précise, p. ex. un avis de droit d'auteur (angl. copyright notice) plus ou moins détaillé; très souvent, des exigences multiples rendent difficile l'uniformité à l'intérieur du texte. Au besoin, on ajoute une référence à la source de l'exemple, p. ex. Source : ...
➨Exemple 4.5 — Ludwig van Beethoven, Symphonie no 3 en mi bémol majeur, op. 55, « Eroica », 1er mouvement, mes. 3-8 (violoncelles; barre de reprise omise entre les mes. 4 et 5).
La légende se place avant l'exemple et non après. Cette position s'impose du fait que, contrairement à une illustration, un exemple peut couvrir plus d'une page. On ne veut pas imposer de se rendre à la fin de l'exemple pour l'identifier, à plus forte raison s'il fait plus d'une page. La mention Exemple et le numéro qui la suit peuvent être en gras si cette mise en relief convient à la mise en page. De plus, le tiret demi-cadratin est préférable au point pour éviter la répétition rapprochée de deux points.
✕Exemple 4.5. Ludwig van Beethoven [...]
Travaux de recherche et droit d'auteur : On peut difficilement exiger qu'un travail de recherche réalisé dans un cours donne lieu à des démarches auprès des détenteurs des droits d'une œuvre dont on veut reproduire quelques mesures, surtout compte tenu du moment où le choix des exemples est fixé et du temps limité qui peut être consacré au travail. Cependant, les exemples reproduits dans un mémoire de maîtrise ou une thèse de doctorat, souvent nombreux et limités à un ou à quelques compositeurs, devraient avoir été autorisés. Il s'agit dans ce cas de travaux d'envergure que l'on peut se procurer auprès de bibliothèques nationales ou d'éditeurs commerciaux (comme University Microfilms International) en format PDF, donc de publications tenues au respect du droit d'auteur.
Ordre des parties des titres : La façon idéale de placer les diverses parties des titres (instrument, numéro, tonalité, titre secondaire, numéro d'opus ou de catalogue thématique, année de composition) est présentée ailleurs.
Réalisation technique : À l'époque où les logiciels de notation étaient peu répandus, la façon habituelle de préparer un exemple pour des travaux de recherche consistait à photocopier un extrait de partition, à le découper et à le coller à l'endroit voulu dans le texte pour ensuite remettre une photocopie. Il arrivait souvent que le joint entre exemple et papier était parfois imparfait et qu'une fine ligne restait visible sur tout ou partie du périmètre de l'exemple.
Retranscrire le texte musical à l'aide d'un logiciel de notation, donc en fac-similé (plur. fac-similés), est évidemment une meilleure technique à cause de l'uniformité entre les exemples, mais elle demande plus de temps. On est toujours surpris du nombre de symboles à insérer et de la quantité de détails à ne pas négliger lorsqu'on transcrit un passage, même simple. Produire un travail de qualité exige la maîtrise qui s'acquiert sur une longue période où l'on se sert du logiciel d'une façon soutenue.
Position des exemples : La pratique varie quant à la position des exemples par rapport aux marges. Certains éditeurs centrent les exemples très courts, alors que d'autres les alignent avec la marge de gauche. La plupart des exemples utilisent habituellement tout l'espace compris entre les marges. Il faut donc déterminer l'espace disponible, soit la largeur de la page moins la somme des deux marges, et régler celles-ci en conséquence dans le logiciel de notation.
Taille relative des exemples : Des exemples de largeurs diverses devraient avoir la même taille. En d'autres mots, l'espace entre les lignes d'une portée ne devrait pas varier, et un exemple de deux mesures ne devrait pas être agrandi ou écrit avec des notes plus grosses pour occuper plus d'espace, ce qui le ferait paraître déséquilibré. L'uniformité dans la présentation des exemples assurera un résultat élégant et professionnel. Toute image redimensionnée doit préserver les proportions entre largeur et hauteur.
Partitions d'orchestre et réductions pour piano : À moins de vouloir attirer l'attention sur l'orchestration, il est rarement utile de présenter des exemples en partition d'orchestre (angl. full score). Ce type de partition permet d'afficher seulement quelques mesures par page, ce qui peut forcer à répartir un exemple sur plusieurs pages. La dépense peut être difficile à justifier pour un éditeur, surtout pour un ouvrage comportant plusieurs exemples de ce type. Il est plus facile de saisir le fonctionnement d'un passage à partir d'une réduction pour piano, qu'il s'agisse d'une partition déjà accessible ou d'une réduction ad hoc omettant certains éléments (ce qu'il faut alors préciser).
Clés et armatures : Tout exemple doit commencer par les clés, l'armature, le chiffre indicateur de mesure et l'indication de tempo. On ajoute ces éléments entre crochets s'ils manquent à l'endroit où commence l'extrait choisi, ce qui est souvent le cas. Comme les mesures initiales d'une section dans une partition n'ont pas nécessairement le même espacement que le début des mesures retenues pour l'exemple, il est difficile de faire correspondre des photocopies provenant de deux endroits dans la partition lorsqu'on doit bricoler avec du papier et une paire de ciseaux. La création d'exemples au moyen d'un éditeur de partition permet d'éviter le problème.
Instruments transpositeurs : Un passage provenant d'une partie confiée à un instrument transpositeur dans la source doit être reproduit en sons réels.
Qualité de la reproduction : Il faut chercher à reproduire les exemples avec la plus haute résolution possible et que les lignes des portées soient parfaitement claires et que les ligatures en pente ne fassent pas un effet d'escalier. Malgré le développement de la technologie, on est toujours surpris que la mauvaise qualité de reproduction est un problème courant dans le monde de l'édition.
La présente section a été préparée en utilisant les versions suivantes des logiciels (versions françaises utilisées uniquement pour MuseScore, Sibelius et Word) :
Les liens directs pour les manuels de chaque logiciel de notation sont donnés à la fin des sections respectives.
Formats graphiques supportés : Les formats graphiques suivants sont supportés par les logiciels de notation pouvant intégrer des images. Certains formats supportés sont omis s'ils n'ont aucune utilité dans le présent contexte. Les formats permettant la meilleure résolution pour des illustrations monochromes comme les exemples musicaux sont PNG et TIFF en traitement de texte, et PNG et SVG sur le Web. La plus haute résolution est toujours la meilleure, soit 1 200 ppp (angl. dpi), bien que 600 ppp puisse être acceptable (l'impression professionnelle utilise 2 400 ppp). Comme les exemples sont habituellement peu nombreux et que l'espace disque et la taille des fichiers ne posent plus de problèmes comme à l'époque héroïque, on ne devrait pas hésiter à utiliser les formats les plus adaptés.
Format PDF : Tous les logiciels de notation et de traitement de texte supportent le format PDF, qui s'utilise lorsqu'on veut reproduire des pages entières ou des partitions complètes. On peut produire un PDF d'une partition et y ajouter pages préliminaires avec introduction historique de même qu'un rapport critique préparé avec un logiciel de traitement de texte et assembler les fichiers dans un logiciel comme Adobe Acrobat.
Capture rapide d'images : Lorsqu'on veut préparer rapidement un exemple pour accompagner une question envoyée à un groupe de discussion ou à un collègue ou pour faire part d'un bogue à l'éditeur d'un logiciel, on peut utiliser la fonction de capture d'écran de Windows en tapant Windows+Maj+S, sélectionner la portion désirée, annoter l'image au besoin, puis l'enregistrer aux formats GIF, JPG ou PNG. Avant de créer l'image, on peut vouloir faire disparaître de l'écran du logiciel de notation toutes les aides à l'édition qui non pertinentes (grilles d'alignement, indications de positionnement des objets, etc.).
Activer le mode Engrave, puis l'outil Graphic Slices dans la boîte d'outils à la gauche de l'écran.
Cliquer sur Create Slice, puis sélectionner la portion à exporter comme image. On peut créer plusieurs tranches qui seront toutes enregistrées avec le fichier.
Ajuster le rectangle de sélection en cliquant sur une des poignées et en le déplaçant avec Alt+flèches (ou Ctrl+Alt+flèches pour des incréments plus grands). Les coordonnées sont mises à jour au bas de l'écran de manière à permettre une grande précision.
Modifier au besoin le nom de la tranche sous Slice name pour qu'il serve comme nom de fichier et changer, si désiré, le nom du répertoire dans lequel il sera enregistré sous Destination folder.
Choisir le format et la résolution (sauf pour les formats PDF et SVG) ainsi que Mono.
Cliquer sur Export pour exporter l'image en cours de traitement, Export Selected pour une sélection de tranches, ou Export All pour l'ensemble. Dans ce dernier cas, il faut s'assurer qu'aucune ne soit alors sélectionnée.
Manuel : Dorico Pro, anglais, version 3.5 (en ligne, PDF); français, version 3.0 (en ligne, PDF); document Version History, Known Issues & Solutions pour Dorico Pro 3.5, version dans laquelle l'option Graphic Slices a été ajoutée (PDF, mai 2020), section « Graphic slices » (p. 34-35).
Tutoriel vidéo : Graphics Slices | New Features in Dorico 3.5 sur YouTube (publ. 20 mai 2020).
Choisir Window > Advanced Tools Palette, puis cliquer sur le bouton Graphics Tool.
Faire une double clic en tenant le deuxième clic et faire glisser la souris pour étendre le rectangle de sélection.
Choisir Graphics > Export Selection..., puis le format et la résolution.
Cliquer sur OK pour enregistrer.
Manuel : Finale v25, version anglaise (complet); page « Graphics » (en ligne; section To export a selected region of music as a graphic).
Tutoriel vidéo : Wrap Up : Export graphics (section « Export selection » à 1:02).
Cliquer sur l'icône de capture d'image dans la barre d'icônes au haut de l'écran, à la droite, pour faire apparaître le rectangle de sélection.
Cliquer sur l'une ou l'autre des poignées et faire glisser la souris pour ajuster le rectangle de sélection, ou ajuster avec les flèches (ou Ctrl+flèches pour des incréments plus grands). On peut faire réapparaître le rectangle de sélection en cliquant à nouveau sur l'icône de capture d'image si on l'a fait disparaître par mégarde en appuyant sur Échapp.
Faire un clic droit sur la sélection, choisir la résolution, s'assurer que Arrière-plan transparent soit sélectionné et cliquer sur Enregistrement (mode impression)..., choisir sous Type le format désiré et cliquer sur Enregistrer.
Méthode rapide : On peut taper Ctrl+C pour copier la sélection et Ctrl+V pour la coller dans Microsoft Word ou Corel WordPerfect et redimensionner au besoin.
Manuel : MuseScore 3, section Image capture.
Pour faciliter la sélection et positionner correctement les poignées de façon à produire des exemples ayant une largeur identique, utiliser un papier quadrillé comme texture en choisissant Fichier > Préférences > Textures > Paper, millimétré.
Choisir Édition > Sélectionner > Image ou taper Alt+G pour transformer le pointeur en croix; cliquer la position du coin supérieur gauche et étendre le rectangle de sélection jusqu'au coin inférieur droit. Ajuster la sélection avec les poignées.
Sibelius limite la sélection aux portées si une ou plusieurs mesures sont sélectionnées avant de taper Alt+G; il faut donc ajuster la sélection pour inclure les indications de tempo, les phrasés, etc.
Éviter d'appuyer par mégarde sur Échapp pour ne pas annuler la sélection. Conserver la sélection peut être utile, car on peut faire passer une des poignées du centre par-dessus l'autre, tant vers le haut que le bas, pour sélectionner une autre portion de la page en conservant la position des poignées latérales.
Choisir Fichier > Exporter > Images..., puis
Cliquer sur OK pour enregistrer.
Méthode rapide : Sous Fichier > Préférences > Autre, cocher Monochrome sous Coller des images dans d'autres programmes et choisir la résolution souhaitée pour que ces options deviennent les valeurs par défaut. Après avoir sélectionné le texte à reproduire et finalisé les dimensions, taper Ctrl+C pour copier et Ctrl+V pour coller dans Microsoft Word ou Corel WordPerfect et redimensionner au besoin. Voir Daniel Spreadbury, « Export graphics from Sibelius in seconds », Scoring Notes, 20 avril 2010.
Manuel : Sibelius 2020.1, section « Exporting graphics » (p. 99-103).
Tutoriel vidéo : Parts, Printing, Exporting, and Sharing sur YouTube (publ. 27 février 2014), 8:45-9:30.
Choisir Insertion > Images.
Sélectionner le fichier et cliquer sur Insérer; l'image apparaît dans un cadre avec huit poignées.
Pour redimensionner :
Pour rogner :
Méthodes rapides
Choisir Insert > Graphics/Pictures > From File...
Sélectionner le fichier et cliquer sur Insert. L'image sera alignée à gauche et de très petite taille; elle devra être redimensionnée.
Pour redimensionner :
Pour rogner :
Méthodes rapides
Caractères Unicode : On peut insérer les symboles musicaux de base (dièses, bémols, bécarres) dans un texte en utilisant les caractères Unicode correspondants.
Polices : Deux solutions s'offrent pour un choix plus vaste de symboles, mais limité à l'essentiel :
La police Bravura Text, réalisée par Daniel Spreadbury en accord avec le Standard Music Font Layout (SMuFL), propose le choix le plus complet de symboles : plus de 2 440 caractères occupant les positions Unicode U+E000 à U+FFFF dans le « Private Use Area » du « Basic Multilingual Pane ». Voir la liste complète des caractères (section « Glyph tables », divisée en plusieurs catégories) et le fichier d'aide An introduction to using Bravura Text. Le logiciel de notation Dorico installe automatiquement les fontes Bravura et Bravura Text; on peut cependant les télécharger séparément sur GitHub.
Copier-coller de caractères : L'utilitaire BabelMap (Unicode Character Map for Windows) permet de repérer et de copier beaucoup plus facilement les caractères de polices étendues comme Bravura Text que la Table des caractères de Windows (qui affiche les caractères d'une manière microscopique) ou le module Caractères spéciaux de Microsoft Word (à l'intérieur duquel la navigation peut être très problématique). Pour afficher la fonte à partir de la première position, choisir Bravura Text sous Single Font, puis taper $E000 sous Go to Code Point et cliquer Go. Pour repérer facilement sa position, cliquer sur Bookmarks, puis sur Add Bookmark.
Différence entre exemple numérisé et fichier graphique : Il arrive que l'on doive insérer dans un texte un extrait numérisé d'une partition. C'est le cas quand on souhaite présenter un original avec toutes ses caractéristiques typographiques ou pour éviter d'avoir à le recréer au complet, ce qui exige temps et compétence. Certains précautions, décrites ci-dessous, s'imposent pour obtenir un fichier acceptable.
Gommage d'éléments non pertinents : Les logiciels de traitement d'image, même les plus simples, comme Paint (fourni avec Microsoft Windows), permettent d'éliminer des éléments indésirables ou superflus:
Utiliser l'outil Gomme à effacer en se servant au besoin de l'outil Loupe pour grossir l'image de manière à effacer avec plus de précision sans risque d'affecter des éléments voisins.
Réglages : Il est essentiel de procéder avec minutie pour numériser des images de manière satisfaisante.
Redressement : Au besoin, importer l'image dans un logiciel de traitement d'images assez performant, comme Adobe Photoshop Elements, pour la redresser en choisissant Image > Rotate > Straighten Image. Si le logiciel n'y arrive pas, corriger en choisissant Image > Rotate > Custom et en travaillant graduellement, p. ex. au moyen de valeurs de 0,25 ou 0,5 degrés, soit à gauche, soit à droite. Préparer l'image pour l'édition en choisissant Image > Mode > Grayscale et en cliquant OK.
Nettoyage : Une image numérisée ne sera jamais aussi propre qu'un fichier en format PNG ou TIFF généré par un logiciel de notation. On peut devoir éliminer les saletés de l'original en utilisant la fonction Filter > Noise > Dust & Scratches. S'assurer que Radius est à 1 et Threshold à 0, sinon l'image se dégradera considérablement. On pourra aussi utiliser l'outil Gomme à effacer.
Enregistrement : Enregistrer l'image au format TIFF en choisissant si désiré LZW (plutôt que None) pour Image Compression ou encore ou, si l'exemple doit être inséré dans une page Web ou une présentation, au format GIF en choisissant Normal pour Row Order.
La présente section fait référence au logiciel libre (angl. open source) Audacity, pour lequel il existe un manuel en ligne, dont la version la plus à jour est en anglais. Les remarques ci-dessous se limitent aux techniques de base et ne tiennent pas compte des options avancées convenant à des contextes particuliers.
Extraction ou création : Les logiciels de notation possèdent une fonction d'exportation de leurs fichiers à divers formats, p. ex. MP3 et WAV. Divers utilitaires permettent aussi d'extraire (angl. rip) une plage d'un disque compact et de l'enregistrer dans plusieurs formats. Si l'on souhaite créer un fichier sonore d'un extrait d'une plage, on doit d'abord extraire celle-ci au complet, p. ex. avec Windows Media Player, en choisissant l'option WAV (Lossless), avant de la manipuler si nécessaire. On peut aussi créer en temps réel un fichier de tout ou partie d'un fichier sonore que l'on entend à travers les haut-parleurs de son ordinateur. Un enregistrement en temps réel devrait inclure plusieurs secondes avant (amorce; angl. leader) et après l'extrait souhaité (amorce de fin; angl. trailer) de manière à éviter qu'une portion ne soit accidentellement tronquée. Voir la liste des tutoriels offerts par Audacity.
Manipulation : Dans le cas d'un extrait commençant ailleurs qu'au début d'une pièce, les quelques secondes de part et d'autre permettront d'appliquer les fonctions de fondu (angl. fade in, fade out) pour éviter un effet aussi gauche que brusque. Au besoin, on peut raccourcir les amorces à l'essentiel. Il est important de toujours faire une copie de sécurité avant d'éditer un fichier.
Exportation : L'enregistrement final peut être exporté au format MP3 ou WAV, ce dernier étant préférable puisqu'il n'est pas compressé. Avoir en main le meilleur format est essentiel si l'accès à la source risque de devenir impossible ultérieurement.
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