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La présente page présente, pour chacune des parties d'un enregistrement sur disque compact, les éléments qui doivent ou peuvent être présents, qu'il s'agisse du disque lui-même, de son emballage ou du contenu du livret qui l'accompagne.
Certaines mentions peuvent apparaître aussi dans un autre endroit ou même à plus d'un endroit. Il est particulièrement important de fournir avec un enregistrement toutes les informations permettant à l'auditeur de l'apprécier au maximum et au chercheur de trouver les réponses aux questions d'ordre bibliographique ou biographique qui peuvent se poser.
Les dimensions sont données à titre indicatif seulement, tant en système international qu'en système impérial, et devraient être vérifiées soigneusement avec les compagnies de fabrication et d'impression des disques compacts, qui offrent généralement sur leurs sites Web des brochures en format PDF ainsi que des gabarits appropriés.
Français | Anglais | Dimensions (SI) | Dimensions (impérial) |
---|---|---|---|
boîtier, boîte, coffret | jewel case | 142,0 mm (largeur) 125,0 mm (hauteur) |
5 18/32 po (largeur) 4 29/32 po (hauteur) |
disque | record | 120,0 mm (diamètre) | 4 23/32 po (diamètre) |
étiquette | label | 116,0 mm (diamètre de la partie imprimée, moins une surface circulaire de diamètre variable au centre) | 4 19/32 po (diamètre de la partie imprimée, moins une surface circulaire de diamètre variable au centre) |
étiquette de dos | spine card | 6,5 mm (largeur) 118,0 mm (hauteur) |
3/8 po (largeur) 4 3/4 po (hauteur) |
jaquette | inlay card, tray card, jewel case backliner | 138,0 mm (largeur) 118,0 mm (hauteur) |
5 13/32 po (largeur) 4 5/8 po (hauteur) |
livret | booklet | 121,0 mm (largeur) 120,0 mm (hauteur) 2,0 mm (épaisseur; max. 32 p.) |
4 3/4 po (largeur) 4 23/32 po (hauteur) 3/32 po (épaisseur; max. 32 p.) |
texte de pochette | liner notes | — | — |
Simplicité : Les producteurs auraient avantage à concevoir des préfixes et des numéros non seulement faciles à mémoriser, mais aussi compacts, ce qui peut être très utile aux commerçants et leur éviter des erreurs. Les numéros longs sont d'ailleurs à éviter puisqu'ils doivent être tronqués à quatre positions pour les codes à barres. Un numéro qui place l'année de production (ou du moins les deux derniers chiffres) dans une position claire peut être utile aux discographes et aux chercheurs.
Division en pistes : Un disque devrait toujours être divisé en pistes (et non ✕plages) suffisamment nombreuses pour permettre un repérage facile et flexible, et ce, même s'il s'agit d'une œuvre longue sans véritables divisions; le nombre maximum de pistes est de 99. Ainsi, on utilisera une piste pour le thème et chacune des variations d'un thème et variations ou pour chacune des parties d'une fugue double ou triple. Il est préférable d'éviter les numéros secondaires (p. ex. 5.1, 5.2) étant donné qu'ils ne peuvent pas être sélectionnés avec la même facilité sur tous les lecteurs; ce type de division a en fait pour ainsi dire disparu.
Identification de la compagnie et du disque : Le nom de la compagnie (étiquette, label) et son logo figurent d'une façon à la fois claire et discrète sur l'étiquette.
Numéros : Le numéro de catalogue du disque et le numéro du disque à l'intérieur d'un coffret (p. ex. disque 1 de 3) apparaissent en un endroit de l'étiquette permettant de les localiser facilement. De plus, un code d'identification comprenant le numéro du disque peut être gravé au laser autour du centre du disque. Enfin, chacun des coffrets contenus à l'intérieur d'un boîtier de carton doit comporter sur le dos et sur la jaquette un numéro permettant de l'identifier facilement.
Contenu : On inscrit, généralement sous le centre, une version abrégée du contenu du disque et des interprètes.
Réservation des droits : On trouve souvent écrites sur le pourtour du disque les mentions suivantes de réservation des droits.
➨Tous
droits du producteur phonographique et du propriétaire de l'œuvre
enregistrée réservés. Sauf autorisation, la duplication,
la location, le prêt, l'utilisation de ce disque pour exécution
publique et radiodiffusion sont interdits.
➨All
rights of the producer and of the owner of the work reproduced reserved. Unauthorized
copying, hiring, lending, public performance and broadcasting of this record
prohibited.
Nom du pays ou de la compagnie de pressage :
➨Fabriqué au/en par [nom du pays/nom de la compagnie]
Logos : Mention « Compact Disc Digital Audio » et autres logos requis.
Code à barres : Un disque devrait idéalement comporter un code à barres permettant la lecture en magasin au moyen d'appareils appropriés. Ce code, appelé EAN-13, est imprimé au dos de la jaquette, généralement du côté droit, dans le coin inférieur ou le coin supérieur. Il est administré en France par GS1 France (autrefois Gencod) et par UCC (Universal Code Council) aux États-Unis et au Canada. Compte tenu des coûts d'obtention d'un numéro de manufacturier, il peut être prohibitif d'utiliser un code à barres pour quelques disques, mais la rentabilité est assurée pour une production substantielle.
Code SPARS : Le code SPARS (Society of Professional Audio Recording Studios), composé de l'un ou l'autre de trois groupes de trois lettres (AAD, ADD, DDD), permet d'identifier les techniques utilisées pour l'enregistrement, le mixage et la gravure (les lettres A et D correspondent respectivement à analog et à digital, soit analogique et numérique). Ce code a été très utile dans les premières années du disque compact, lorsque les opérations relatives à l'enregistrement n'étaient pas systématiquement numériques; il conserve cependant son utilité dans le cas des repiquages d'enregistrements complètement ou partiellement analogiques.
Label Code : Le label code est un code de quatre ou cinq chiffres précédé des lettres LC et assigné aux fabricants de disques pour permettre à la Gesellschaft zur Verwertung von Leistungsschutzrechten mbH (Hamburg), de gérer les droits affectés aux disques joués à la radio. On le trouve principalement sur les étiquettes européennes.
➨Archiv
Produktion (LC0113)
➨Deutsche
Grammophon (LC0173)
➨Hyperion
(LC7533)
➨London
(LC0171)
➨Naxos
(LC09158)
➨Nimbus
(LC5871)
➨Teldec
(LC6019)
Logo « Compact Disc Digital Audio » : Le logo « Compact Disc Digital Audio » permet d'indiquer qu'un enregistrement respecte la norme IEC 908 relative à l'enregistrement numérique des données ou le Philips-Sony Compact Disc Digital Audio System Description (Red Book) ou encore les deux à la fois. Le logo est la propriété intellectuelle de Koninklijke Philips Electronics N.V., et son utilisation est régie par des règles relatives aux dimensions, à la forme et à la couleur. On le trouve aussi embossé dans les coins supérieur droit et inférieur gauche (à l'envers) de l'intérieur des boîtiers.
Technique d'enregistrement : Le cas échéant, on peut reproduire le logo ou les mots servant à identifier une technique d'enregistrement particulière ayant servi à l'enregistrement.
Format : Les durées (angl. playing time; all. Spieldauer), tant pour l'ensemble d'un disque que pour les pistes individuelles, s'expriment en français sous la forme 0:00 ou 00:00 ou encore [0:00] ou [00:00], le tout sans espaces insécables, puisque le deux-points n'est pas utilisé dans son rôle habituel de ponctuation. Les traditions autres que françaises utilisent d'autres formats (0000, 00.00, 00'00). Les séries de durées devraient normalement être placées sur une ligne verticale avec alignement à droite pour faciliter la lecture et le repérage.
Durée totale : Par respect pour l'acheteur éventuel, il est souhaitable d'inscrire la durée totale d'un enregistrement dans un endroit facile à localiser, p. ex. le coin supérieur droit. La durée maximale est en principe de 74 minutes (en pratique trois à quatre minutes de plus dans certains cas). On peut calculer facilement la durée totale d'une série de 10 pièces au moyen du Time Calculator de Gordon Smith, qui donne aussi la moyenne des durées.
Durées individuelles : La liste des titres correspondant à chaque piste ainsi que les durées doivent être disposées d'une façon qui en permet une lecture rapide et facile. La présentation sous forme de liste verticale est toujours la meilleure, alors que la présentation compacte en lignes horizontales est le souvent difficile à lire. Dans le cas d'œuvres en plusieurs mouvements ou sections, on fournit toujours la durée totale et les durées individuelles. Si le livret comprend une liste complète, on peut se limiter sur la jaquette à une présentation plus compacte qui ne donne pas la liste complète des pièces individuelles. Il reste avantageux de fournir des listes aussi complètes que possible à la fois sur la jaquette et dans le livret pour le bénéfice des personnes qui n'ont que le boîtier ou le livret à la portée de la main.
Coordonnées de l'enregistrement : Les données relatives aux lieux et aux dates de l'enregistrement avec indication des pistes visées sont des éléments essentiels pour les auteurs de biographies et de discographies. L'information est d'autant plus importante qu'un disque peut paraître un an ou plus après son enregistrement.
Contexte de l'enregistrement : Un enregistrement effectué en public (live) doit faire l'objet d'une mention à cet effet, incluant le contexte, le lieu et la date. Les expressions utilisées sont :
➨fr. Enregistrement en direct
➨angl. Live recording
➨all. Konzertmitschnitt
➨ital. Registrazione dal vivo
Instruments : Il est souhaitable de fournir des précisions sur les instruments utilisés, surtout dans le cas du piano (marque, numéros de modèle et de série) et des instruments à cordes de prestige. Dans le cas du piano, on peut aussi indiquer le nom de l'accordeur, parfois appelé technicien de piano (angl. piano technician). S'il s'agit d'un enregistrement de musique ancienne, on donne une liste détaillée des instruments d'époque ou des copies, avec noms des facteurs et années de fabrication.
Diapason : Dans le cas d'un enregistrement réalisé avec des instruments accordés en fonction d'un diapason autre que le diapason courant, on précise la fréquence utilisée.
Mise en page : La jaquette est imprimée sur une seule face si la partie sur laquelle repose le disque dans le boîtier est opaque. Elle peut comporter deux faces si cette partie est transparente; dans ce cas, il faut limiter le contenu au minimum et tenir compte de l'obstacle que constituent les griffes circulaires.
Identification : Le nom de l'étiquette et le numéro de l'enregistrement ainsi que le titre du disque et, le cas échéant, de la collection sont généralement placés près du bord de la jaquette.
Repiquages d'enregistrements historiques : Dans le cas d'un repiquage, on précise à un endroit approprié l'étiquette et le numéro de catalogue de la première parution ainsi que l'année de production. On peut aussi identifier l'équipement utilisé pour réduire les bruits de fond de l'original. Il est important de fournir des données détaillées sur l'enregistrement d'origine comme les numéros de matrices et les lieux et dates d'enregistrement. Il est aussi souhaitable de préciser clairement les années de naissance et de mort des interprètes.
Copyright : Les disques utilisent une double notice de copyright : l'une pour le disque (lettre P encerclée : ℗), l'autre pour le contenu textuel (lettre C encerclée : ©). Elles se composent du symbole, du nom du détenteur des droits et de l'année; on peut regrouper les deux notices à l'aide de l'esperluette.
➨℗ & © GDRM 2002
Probablement sous l'influence des génériques de films, certaines compagnies utilisent des chiffres romains pour l'année. Malgré la distance qui nous sépare encore des années exprimées par une longue suite de chiffres, comme MMLXXXVIII (2088), les chiffres arabes restent les plus clairs.
Différence entre années du copyright et de l'enregistrement : Lorsque l'enregistrement a été réalisé plusieurs années avant sa mise en marché, il convient d'en faire mention au dos du boîtier, entre autres, de manière à ne pas suggérer à l'acheteur qu'il a en main un enregistrement récent.
Langues du livret : Si le livret comprend des notes dans plus d'une langue, on précisera p. ex. Notes en français (ou Notice en français ou encore Texte de présentation en français), Notes in English, Mit deutschem Kommentar (Kommentar auf Deutsch, Deutsche Textbeilage), Con testo in italiano.
Indication de premier enregistrement : On peut placer un astérisque ou une puce à la suite des titres qui font l'objet d'un premier enregistrement et ajoutant au bas de la jaquette une note du genre * Premier enregistrement [sur CD]. Il va sans dire qu'une recherche fouillée s'impose avant d'affirmer quoi que ce soit.
Contenu du disque : Les noms des compositeurs devraient toujours être donnés au complet (c'est-à-dire sans abréger les prénoms), avec années de naissance et de mort. Il est essentiel de préciser les dates pour le bénéfice de l'acheteur qui peut ne pas connaître le compositeur en question et avoir besoin de repères. On peut aussi donner les dates pour les auteurs d'arrangements, parfois moins connus et pour lesquels l'information est souvent moins accessible.
Langue : Lorsqu'une œuvre vocale comme un opéra est chantée dans une langue que la langue d'origine, on précise p. ex. chanté en français.
Version : Dans le cas d'une œuvre dont il existe plus d'une version, on indique, le cas échéant, le nom sous lequel elle est connue ainsi que l'année de sa composition.
Partitions : Si l'information paraît pertinente (musique ancienne, œuvres avec éditeur unique, œuvres peu connues), on peut identifier les éditeurs en faisant référence aux pistes.
Cadences : Dans le cas de concertos, particulièrement de la période classique, on identifiera l'auteur des cadences utilisées.
Illustrations : Pour le bénéfice de l'acheteur en magasin, il est préférable d'identifier l'auteur et le titre de l'illustration utilisée sur la couverture du livret ainsi que sa provenance (avec années de naissance et de mort et année de réalisation); on précisera le fait si seul un détail est reproduit.
Texte : Le dos du boîtier, qui possède une surface très étroite, sert à identifier brièvement le compositeur ou l'interprète ou encore les deux ainsi que le titre du disque ou une indication très sommaire du contenu.
Orientation : L'usage est flottant quant à l'orientation du texte apparaissant sur le dos du boîtier (voir la remarque relative au dos des livres). La pratique la plus courante (env. 2 contre 1) consiste à écrire le texte de haut en bas sur le côté gauche, et de bas en haut sur le côté droit; on peut alors lire les deux inscriptions facilement lorsque le disque est placé à plat. L'autre pratique consiste à placer les inscriptions des deux côtés de manière à ce qu'elles puissent être lues de haut en bas lorsque le disque est tenu à la verticale; il n'est pas possible de lire l'inscription du côté droit lorsque le disques est posé à plat, mais on peut lire de haut en bas si le disque est rangé à l'envers sur une tablette.
Livret multilingue : On peut souvent placer certains éléments d'un livret multilingue, comme les mentions brèves ne formant pas une phrase complète, l'un à la suite de l'autre et séparés par une puce ou un point médian. Dans les textes, on respecte les conventions typographiques propres à chacune des langues, incluant les guillemets. Ceci veut dire que seul le texte français doit faire appel aux espaces insécables avec certains signes de ponctuation.
➨Notes en français • Notes in English • Kommentar auf Deutsch
Polices : Les polices doivent être facilement lisibles compte tenu du type de papier choisi (souvent glacé). La taille des caractères ainsi que leur graisse doivent aussi permettre une lecture aisée. Même si une taille plus réduite s'impose souvent pour réduire le nombre de pages et par conséquent les coûts, il est important de ne pas négliger les difficultés de lecture que peut éprouver une population vieillissante. On doit enfin éviter les polices dont les associations historiques pourraient jurer avec le contenu de l'enregistrement, p. ex. une police d'inspiration Art nouveau comme Böcklin pour un disque de musique ancienne.
Pagination et nombre de pages : Si l'on peut omettre de paginer un feuillet cartonné plié en deux ou en trois, il est essentiel de le faire pour les pages d'un livret substantiel. La pratique est assez flottante, mais il semble correct de considérer la couverture comme étant la page 1 (non numérotée). Il est aussi possible de commencer la numérotation avec la première page recto, mais il devient alors difficile de faire référence avec précision à la deuxième de couverture.
Nombre maximum de pages : Un livret qui doit être glissé mécaniquement sous les paires de griffes d'un boîtier (tabs) ne peut généralement pas dépasser 32 pages. On peut cependant trouver sur le marché des livrets faisant 56, voire 64 pages; l'épaisseur du papier est évidemment plus réduite que dans les livrets standards.
Numérotation des pistes : Les chiffres utilisés pour la numérotation des pistes se composent normalement dans une police sans empattement et sont encadrés. (On peut se procurer une police appropriée, comme CombiNumerals PRO, qui donne aussi accès à de nombreux symboles et logos utilisés dans l'industrie du disque, de la vidéo et de l'informatique, à The Font Site.) Les pistes doivent être numérotées tant à l'intérieur du livret que sur la jaquette.
Correspondance entre les numéros des pistes et les divisions d'une œuvre : Dans la mesure du possible, il est bon de faire correspondre les numéros des pistes et les numéros que portent les différentes parties d'une œuvre. Ainsi, on évitera de placer au début d'un disque une pièce qui ferait en sorte qu'une série de 24 préludes porteraient les numéros de pistes 2 à 25 plutôt que 1 à 24.
Exactitude des durées : Les durées inscrites sur la jaquette et dans le livret doivent correspondre aux durées réelles de la version finale de l'enregistrement.
Liste du contenu et des durées : Le livret doit comprendre dès la première page une liste complète, piste par piste, des pièces contenues sur le disque avec leurs durées respectives, à moins qu'elle n'apparaisse au dos du livret, ce qui permet de lire la page sans avoir à retirer le livret du boîtier.
Notes biographiques sur les compositeurs et les interprètes : Même si des notes biographiques assez détaillées (avec photos) sont toujours appropriées, il est particulièrement important d'en fournir dans le cas de compositeurs vivants ou peu connus et d'artistes en début de carrière. On peut aussi fournir les références à des sites Web.
Notes sur les œuvres : Les notes d'introduction aux œuvres, qui peuvent être de longueur très variable, devraient être idéalement confiés à un spécialiste du domaine et être signées, avec notice de copyright. Dans le cas d'une série d'enregistrements consacrés à une partie de l'œuvre d'un compositeur (p. ex. la musique pour piano), on peut reprendre les notes biographiques d'un livret à l'autre et ajouter les commentaires spécifiques portant sur les pièces contenues dans chacun des disques.
Exemples musicaux : Un livret peut contenir, au besoin, des exemples musicaux. Dans le cas d'un livret en plusieurs langues, on peut éviter de multiplier le nombre de pages en ne présentant les exemples que dans le texte dans la langue principale et insérer des références du type [Voir exemple 4, p. 6], idéalement en gras pour leur permettre de bien se détacher.
Traductions : Si le texte est traduit dans une ou plusieurs langues, on identifie à chaque fois le traducteur à la suite du nom de l'auteur.
➨© John Grant 2002 (traduction : Louise Dupont)
Tous les textes devraient être présentés aussi dans les autres langues, à moins que l'on ne propose un texte différent pour chacune des langues représentées dans le livret. Il faut éviter de reproduire les notes biographiques uniquement dans la langue principale alors que les textes d'introduction sont traduits.
Éléments de nature promotionnelle : Si la chose apparaît utile, on peut proposer p. ex. une liste des prix remportés par les des disques faisant partie de la même collection ou par les autres disques de l'interprète, des extraits de critiques (en mentionnant la source) au sujet des autres disques ou encore une liste d'autres enregistrements du même compositeur.
Personnel technique et équipement : Parmi les membres du personnel technique dont les noms peuvent figurer dans le livret (ou sur la jaquette), on retrouve le producteur, l'ingénieur du son, le monteur, le rédacteur du livret et le graphiste. Certaines compagnies fournissent aussi des données techniques sur l'équipement utilisé pour l'enregistrement (haut-parleurs, microphones, etc.).
Remerciements : Il peut être à propos d'inclure un paragraphe de remerciements, particulièrement si l'enregistrement a fait l'objet d'une subvention ou d'un aide financière quelconque. Les logos des organismes subventionnaires peuvent faire partie de cette section ou, mieux encore, figurer sur la jaquette du disque.
Lieu d'impression du livret : Imprimé à/au/aux/en [nom du pays].
Table des matières : Un livret très élaboré et comprenant p. ex. plusieurs articles en plus d'une langue et la reproduction d'un libretto devrait comporter au début une table des matières détaillée avec indication des numéros de pages.
Version complète : Il arrive trop souvent que les enregistrements d'opéras, comme les productions, omettent certains passages. Si la chose peut être tolérable dans le cas d'œuvres dont il existe plusieurs enregistrements, on ne devrait jamais amputer un opéra dont on réalise le tout premier enregistrement ou encore le premier enregistrement sur disque compact, surtout lorsqu'il s'agit d'une œuvre qui reste de ne pas faire l'objet d'une autre gravure avant longtemps. Les chercheurs et les amateurs attendent souvent un tel enregistrement depuis des années, et présenter un enregistrement amputé est un moyen sûr de déplaire à ces personnes, qui sont en fait les principaux acheteurs.
Personnages et interprètes : La liste des personnages suit l'ordre utilisé par le compositeur dans la partition et doit identifier les personnages et préciser les liens qui existent entre eux, comme dans l'exemple ci-dessous, tiré de Die Zauberflöte de Mozart. On ne doit pas hésiter à fournir plus de détails que la partition elle-même n'en fournit. La présentation classique consiste à placer le nom du personnage à gauche et le nom de l'interprète à droite, avec indication du registre de voix.
➨Tamino,
un prince égyptien
Papageno, un oiseleur
Monostatos, un esclave maure du palais de Sarastro
Sarastro, grand prêtre du temple d'Isis; etc.
Contenu détaillé des pistes : Pour chacune des pistes du disque, qui doivent correspondre à une division logique de l'œuvre, on fournit les numéros des pistes de même que les incipit des sections (avec indication des personnages présents), la durée et la page qui correspond au début du passage dans le livret.
Résumé de l'intrigue : Le résumé de l'intrigue, acte par acte, devrait correspondre à l'œuvre telle qu'enregistrée. En d'autres mots, un résumé devrait tenir compte des éventuelles coupures qui pourraient être effectuées (ceci dit tout en espérant que le besoin d'offrir une version amputée ne se présente jamais). On peut insérer aux endroits appropriés les numéros des disques et des pistes de manière à faciliter la localisation des passages.
Traduction du libretto : Même si plusieurs éditeurs renoncent à offrir le libretto pour éviter d'augmenter le nombre de pages, il est toujours souhaitable de reproduire le texte complet de l'œuvre dans la langue d'origine et dans au moins une autre langue. Si l'œuvre est chantée en traduction, ce qui est assez rare, la langue en question peut être considérée comme suffisante. Dans le cas où l'on reproduit l'original et une seule traduction, on place la première dans la colonne de gauche et la seconde dans la colonne de droite. Si l'original est accompagné de plus d'une traduction, l'original apparaît dans la première colonne des rectos avec traductions de part et d'autre de cette colonne (sur le verso de la page précédente et à droite de la colonne reproduisant le texte original); cette façon de procéder permet à une personne polyglotte de comparer les traductions en jetant un coup d'œil à gauche et à droite. On peut aussi placer les textes de présentation dans la colonne non occupée par le libretto et ses traductions dans une typographie contrastante.
Noms des personnages : Les noms des personnages sont composés de manière se détacher du texte, mais avec discrétion.
Dialogues simultanés : Lorsqu'un passage fait entendre plusieurs personnages simultanément, un long crochet vertical placé légèrement en retrait dans la marge de gauche sert à regrouper l'ensemble du texte visé. Si l'on se sert de WordPerfect, on peut utiliser la macro Brackets.wcm de Barry MacDonnell.
Paroles répétées : Dans le cas d'un texte dont la mise ne musique répète les paroles, p. ex. la dernière phrase, on utilise le mot etc., composé en italique, à la fin de la phrase répétée.
Références aux pistes : Les numéros des pistes de l'enregistrement, à l'intérieur de leurs carrés (crochets dans l'exemple ci-dessous), peuvent servir à identifier les passages dont il est question dans le texte explicatif. Dans le cas d'un coffret de plusieurs disques, ce qui est souvent le cas pour des opéras, le numéro du disque sert de titre de section à l'intérieur du texte, de sorte qu'il n'est pas nécessaire de le mentionner. Pour faire un renvoi, on peut l'ajouter avant le numéro de la piste à l'intérieur d'un chiffre encerclé permettant de le différencier.
➨[4] Tannhäuser se retrouve dans une vallée au haut de laquelle on aperçoit le château de la Wartburg. Un berger passe chantant une mélodie pastorale. [5] On entend le chant des pèlerins revenant de Rome.
Didascalies : Les didascalies (indications de jeu et descriptions des décors d'une scène) se composent en italique de façon à se détacher du reste du texte.
Utilisation du romain : Il est préférable de composer toutes les langues en romain pour ne pas imposer l'italique, souvent considéré comme plus difficile à lire.
Exemples musicaux : Le livret peut, au moyen de numéros, renvoyer à une liste (reproduite ailleurs dans le livret) d'exemples musicaux numérotés, comme les leitmotive d'un opéra de Wagner. Ces numéros devraient alors apparaître à gauche du texte original, dans la marge, pour attirer l'attention sur leur utilisation à un moment précis.
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